Il y a beaucoup de légendes et de mystères sur les origines et l’utilisation du safran – aujourd’hui encore le safran garde son coté énigmatique et magique…
L’empereur romain Marc Aurèle prenait ses bains dans une eau safranée car l’épice était censée teindre la peau et augmenter sa virilité.
Les Phéniciens préparaient des gâteaux épicés au safran en l’honneur de la déesse de l’amour.
Philon d’Alexandrie relate cette légende : du coté de l’Olympe, Krokos, un ami d’Hermès, jouait à lancer le disque avec le dieu du commerce et des voleurs. Il fut frappé mortellement au front. Le sang de la blessure fut absorbé par la terre et surgit plus tard à cet endroit une fleur dont les 3 stigmates rouge sang symbolisent la résurrection et la puissance vitale.
L’armée d’Alexandre le Grand se dirigeait vers le plateau du Cachemire et décida d’installer son campement sur une plaine dénudée, pour apercevoir l’arrivée d’un éventuel ennemi. Le lendemain matin, son armée était encerclée et isolée au milieu d’un océan de fleurs mauves qui avaient poussé également sous sa tente et jusque sous les sabots des chevaux. Il ignorait tout de la culture du safran déjà pratiquée au Cachemire et crut à un sortilège. Y voyant là un signe des dieux, il fit demi-tour et renonça à sa conquête sans combat.